Rien de tel qu'un bon week end pour faire évacuer cette première journée de travaille que Rebecca avait subi la veille.
Sa rencontre avec Simba alias Stéphane et la famille de ce dernier et le fait que Brian dit Gill le Zanclus perturbait ses pensées jour et nuit, cela faisait trop de sensation en l'espace de 24 heures.
L'ancienne lionne avait donc fait une grasse matinée, avait sauté le petit-déjeuner pour n'avaler que le reste de son repas de la veille au soir puis s'était autorisé de flâner dans les rues de cette ville qui l'avait accueillie depuis 28 longues années.
Bien que le soleil était omniprésent, les températures avoisinaient les 5 degrés ce qui la poussa à mettre un manteau d'hiver orné de fausse fourrure gris taupe ainsi qu'une paire de botte à talons de la même couleur.
Elle passa au coeur de la ville où elle salua d'un bref geste de la tête, chaque passant qu'elle connaissait depuis son arrivée et accorda un silence à ceux dont elle ignorait encore l'identité.
Pour une des rares fois depuis la fin de la malédiction, Rebecca ne se sentit pas suivit par une quelconque hyène qui l'aurait aperçue et ne sentait pas le poids de la pression qui s'était évacué entre elle et Brian.
Alors que ses pensées divaguèrent sur ce dernier et sur leurs sentiments qui semblaient tout aussi similaire que sincère, la jeune femme blonde fut étonnée de se rendre compte que ses pas l'avait conduit à un parc qui, pour le moment, était vide de présence.
Elle entra à l'intérieur, s'installant sur un banc qui donnait une magnifique vue sur le port, laissant son regard se perdre dans le paysage, n'imaginant pas un instant que quelqu'un l'avait repéré et l'avait suivie sans qu'elle n'en sente la présence et pourtant, quand on savait qui elle était réellement, on ne pouvait que s'imaginer qu'elle était constamment sur ses gardes.
Ce fut seulement lorsqu'une légère brise fraîche se leva qu'elle comprit qu'elle n'était plus seule.
D'un geste délicat afin de ne pas intimider la personne située non loin d'elle, Rebecca se retourna et constata avec étonnement qu'il s'agissait du fils de Régina ; Henry.
Ne dissimulant pas le fait qu'elle était rassuré d'avoir à faire à lui, elle s'adressa au jeune homme sur un ton amical.
Bonjour Henry.
La tentation était grande pour lui demander la raison qui l'avait stimulé à la voir, car il faut le signaler, ils s'étaient de nombreuses fois croiser dans le restaurant de Granny, surtout à l'heure du repas du midi, mais n'avait jamais eu l'occasion de se parler.