Robin Hood

"We All Get A Second Chance Regina, You have open your eyes to see it "

Robin avec Petit Jean
Au bois, se promènent
Ils s'en vont le coeur content
Et devisent gaiement

Des souvenirs du passé
Heureux, ils se souviennent
O dilali, o dilali
Quel beau jour vraiment !

Je naquis dans la Forêt Enchantée, des terres magiques aux paysages à couper le souffle. Je n'ai jamais su qui étaient mes parents, la seule chose qui venait d'eux était un blason orné d'un lion qui se cambrait. Enveloppé dans une couverture de bébé, laissé à l'abandon sous le porche d'un orphelinat modeste dans la forêt Sherwood. J'avais grandi dans cette pauvreté extrême, tout le monde était pauvre, tout le monde essayait de s'en sortir, d'avoir une famille à leur tour. J'avais voulu en avoir une mais j'avais fini par comprendre que nous vivions dans un monde cruel et que les gens avaient mieux à faire que d'adopter des pauvres enfants qui voulaient juste être aimés et ressentir cette tendresse maternelle. On grandissait donc tous, au même niveau, dans cette nostalgie et cette interrogation qui rendaient notre vie, un cauchemar. Pour ma part, je ne m'en formalisais pas tellement de cela. Je n'ai jamais su pourquoi ils m'avaient abandonné et je ne voulais pas le savoir. De la lâcheté ? Un abandon forcé ? Je ne le saurais jamais et peut-être que cela était mieux ainsi. C'était ainsi que j'avais rencontré un garçon, nommé Jean, il était étonnamment petit pour son âge. Les autres enfants et moi, on le nommait " Petit Jean". C'était devenu une habitude et on devenait vite inséparable , lié comme les doigts de la main. On s'amusait à faire les 400 coups dans le village , rusant des stratagèmes, pour faire rire nos camarades.

Cependant, on voulait aider cette femme qui nous recueillait malgré la situation et on avait appris bien vite à voler les gens dans la rue, enfin surtout moi. J'avais eu une soudaine passion pour les vols, je volais de tout, de la nourriture , de la monnaie , du pain. Petit, j'avais le coeur sur la main et je donnais le peu que j'avais aux autres enfants. C'était pourquoi, en guise de remerciement, qu'on m'offrit un arc et des flèches pour mon neuvième anniversaire. Ce fut mon passe temps favoris. J'étais très doué à l'arc, tirant quasiment toujours dans le mil. J'étais content de moi, tellement que je voulais apprendre aux autres, à tirer à l'arc mais ils n'étaient pas autant doués. Même Petit Jean avait décidé de ne plus tirer à l'arc depuis qu'il avait fallu démolir l'orphelinat avec une minuscule flèche. Il fallait dire qu'il était plutôt doué pour les bêtises , le vol et les ennuis. On grandissait sous le regard bienveillant et il fut temps pour nous de quitter l'orphelinat et de se trouver un foyer.

Les temps étaient rudes, notre roi s'était fait usurper la couronne et celui-ci avait demandé à ce que tous les voleurs soient exécutés. Voulant prendre la fuite, j'avais volé deux chevaux à un couple de meuniers. On allait partir le lendemain et fuir Sherwood pour un nouveau royaume lorsqu'une demoiselle furibonde venait me lancer une flèche, surpris, je l'avais regardé, la trouvant belle. Elle se nommait Marianne. Le lendemain, pris par ma culpabilité, je lui rendis les chevaux avec un sourire désolé et j'étais reparti. Ses paroles remplies de sagesse m'avaient fait réfléchir. Le peuple devenait de plus en plus pauvre, par les taxes. Le prince Jean, frère bâtard du Noble Roi Richard, taxait jusqu'au coeur du pauvre peuple. Je voulais les aider et c'était ainsi que la légende de Robin des Bois, s'était écrit en me tatouant le même blason de mes parents sur le poignet.

Je volais aux riches pour donner aux pauvres, c'était devenu mon but, usant de la ruse et de la manipulation pour redonner espoir en ces pauvres personnes. Je connaissais la misère mieux que quiconque et les aider, me remplissait de joie. N'importe ce que la vie me faisait endurer , je restais humble, déjouant les pièges du Sheriff redoutable de Nottimgham ainsi que du Prince Jean. J'étais souvent pris de nostalgie en pensant à cette belle femme. On s'était revu et on ne s'était plus quitté, j'étais tombé amoureux de cette femme. De la Belle Marianne. Elle était belle, douce, aimante, et compréhensive. Elle ne voyait pas le voleur en moi mais un noble homme. Elle me réconfortait lorsque j'allais mal. Marianne s'était enfuie de sa maison, de son mariage forcé avec le Sheriff pour venir vivre avec moi dans la Forêt Sherwood. On avait vécu une multitude d'aventures ensemble et notre amour semblait résisté, devenir plus fort, au point que l'on se maria.

J'étais heureux, plus qu'heureux avec elle. On dansait aux rythmes de la musique, volant les riches cupides pour les honnêtes gens qui continuaient à avoir de l'espoir. Notre petite troupe s’agrandissait et Marianne tomba enceinte. Je fus le plus heureux des hommes à ce moment là. J'étais comblé et j'avais donné ma revanche, j'allais fonder ma famille tout en promettant à ce bébé, que je n'allais pas l'abandonner et tout faire pour le protéger.  Le bonheur s'estompait en découvrant que Marianne avait attrapé une maladie mortelle avec sa grossesse. Désarmé et en détresse, j'avais pris mon courage à deux mains et j'étais allé voler à Rumplestistskin. Je m'étais fait attraper et j'allais mourir avant qu'une jolie jeune femme me sauva, je pris la baguette et avait guéri Marianne avec celle-ci. J'ignorais pourquoi m'avait-il épargné ce jour-là, car je l'avais volé mais ce qui était sûr, c'était que je lui en devais une bonne.

De cette aventure, mon petit garçon nommé Roland naquit, je fus plus heureux que jamais, j'aimais mon petit garçon et j'ai eu droit à cette fin heureuse avec ma femme. Hélas, quand un grand bonheur venait, un grand malheur s'abattait sur moi. 3 ans après la naissance de mon fils, Marianne mourut d'une façon bien mystérieuse.  Je fus accablé de chagrin et de détresse, mon coeur s'était brisé en deux, j'avais l'impression de mourir mais je gardais espoir, j'étais un homme avec de l'honneur et je tenais toujours ma promesse envers Roland, mon fils chéri qui l'être le plus précieux à mes yeux. C'était notre fils, celui de notre véritable amour à moi et Marianne.

Un an plus tard, un nuage noir s'abattit sur nous et on fut figé dans le temps. Je n'ai su combien de temps, on était resté ainsi, on continuait à vivre, en ne vieillissant pas.  Quoiqu'il en soit, le temps s'était remis à fonctionner, on le ressentait dans l'air. Tout autour de nous était détruit par la malédiction de La Méchante Reine. J'ai vécu bien des péripéties avec un certain Neal et Mulan. Puis étrangement, quelque temps après, un autre nuage violet ré-apparut. Ce fut ainsi que je fis la rencontre de Blanche-Neige et de La Méchante Reine en les sauvant d'un singe volant. L'année fut difficile pour tout le monde, j'adorais me chamailler avec La Méchante Reine qui partait au quart de tour bien que j'étais triste à son sort, je compatissais à sa tristesse, je la connaissais celle-ci.

J'avais ignoré comment mais je m'étais retrouvé à Storybrooke en ne me souvenant de rien, de cette année où j'ai pu enfin rencontrer la Méchante Reine et Blanche-Neige. Petit Jean s'était transformé en un singe volant et c'était ainsi que je l'avais rencontré pour la deuxième. Dès le premier regard, j'avais senti quelque chose, une alchimie étrange entre nous, un sentiment très intense et fort. On s'aidait mutuellement, on se comprenait d'un simple regard, on se faisait étonnamment confiance. Je me sentais attiré par cette femme au regard ténébreux, à ce caractère complexe et féroce. A ce petit bout de femme qui savait ce qu'elle veut. Il fut lors de cette soirée où on s'échangea ce premier baiser que j'avais su une seule chose. J'étais tombé amoureux de Regina, La Méchante Reine d'une façon si ardent, si intense que cela me faisait mal au coeur. Mes sentiments semblaient être plus forts que ceux que j'avais avec Marianne. On avait réussit à stopper La Méchante Sorcière et chaque jour, je pensais à elle. Elle était devenue une drogue douce, je ne pouvais m'en passer. On filait le parfait amour quand soudain, j'ai vu Marianne revenir. Tout se chamboulait dans ma tête, que devais-je faire ? Qui devais-je choisir ? Ma femme, la mère de mon enfant ou Regina, la femme qui avait fait tambouriner mon coeur, qui était mon âme-soeur, mon véritable amour. Celle qui m'avait redonné le sourire, effacer la peine dans mon coeur. Mon honneur ou mon âme-soeur ? Que devais-je faire ? Quel choix cruel !